Guerres, mercenariat et extrême-droites (II)
Après nous avoir exposé dans un précédent numéro de lundimatin les similitudes entre le groupe Wagner et Blackwater aux Etats Unis, Jérémy Rubenstein revient cette semaine sur les liens entre mercenariat, prolifération des forces spéciales et prospérité des extrême-droites, en rappelant les pratiques d’anciens militaires de l’armée française envoyés au Katanga au début des années 1960.
Dans la perspective de lier forces spéciales, extrême-droite et mercenariat comme l’y invitait un précédent texte, je propose de revenir sur une histoire très connue en France, celle« des Affreux » au Katanga, ou le« moment congolais de l’extrême-droite européenne », selon le titre d’un article de Nicolas Lebourg [1]. Ce retour sur des choses passées, et relativement bien connues grâce à des enquêtes journalistiques et universitaires, éclairent quelques aspects du mercenariat actuel. Il s’agira ici de faire des aller-retours entre des aspects apparemment surprenants du groupe Wagner et une histoire principalement française du mercenariat.
Entre folklore et glorification
L’histoire de ces premiers mercenaires français est souvent soit folklorisée soit glorifiée. Côté folklore, on peut toujours perdre deux heures à regarder le biopic (un navet de guerre) consacré à Robert Denard, Mister Bob (2011). Côté glorification, ou lissage de carrière, Roger Faulques (1924-2011) était assez récemment dépeint dans la Revue Défense Nationale (qui dépend du ministère éponyme) comme « une des principales victimes » de la « campagne de presse contre la ‘torture en Algérie’ » [2]. Autrement dit, l’un des tortionnaires français en Algérie parmi les plus connus (identifié notamment par Henri Alleg) est présenté comme la victime d’une presse malintentionnée par le colonel (re) Pierre Brière qui a jugé utile de mettre des guillemets à la torture en Algérie. La négation se porte bien dans l’armée.
Dans la veine de glorification, on peut aussi citer Edgard Tupët-Thomé (1920-2020), compagnon de la Libération qui, lors de ses obsèques en 2020, a reçu les hommages du président de la République. Ce dernier « salue ce résistant de la première heure, qui fut jusqu’à son dernier souffle un homme engagé, prêt à opposer aux mauvais vents de l’histoire le souffle de l’idéal. » [3] Il va de soi que la première partie de l’hommage ampoulé, au résistant de la première heure, n’est ici pas en question. La seconde est un peu plus curieuse quand l’on sait que Tupët-Thomé fut membre de l’OAS-Metro puis brièvement mercenaire au Katanga. On rappelle que l’OAS fut responsable de centaines d’attentats (dont deux contre De Gaulle), de milliers de morts et est encore soupçonné d’avoir assassiné rien moins que le Secrétaire général de l’ONU, Dag Hammarsköjld. D’ailleurs, Maurin Picard, journaliste qui a consacré un livre à cette mort dans des circonstances troubles le 18 septembre 1961, rapporte que Tupët-Thomé avait une solution pour l’organisme international : « L’ONU ? Pas de problème. Vingt kilos de plastic et je m’en charge » (le plastic était un explosif, particulièrement utilisé par l’OAS et dont Tupët-Thomé, membre des SAS Special Air Service - unité militaire considérée comme le berceau des forces spéciales -, était un expert depuis la Seconde Guerre mondiale) [4].
L’OAS, le Katanga et des intentions affichées contre l’ONU étaient-elles des manières de s’opposer aux « mauvais vents de l’histoire » selon le président ? Il n’est pas question ici de salir un engagement dangereux et nécessaire durant la Seconde Guerre mondiale mais de remarquer la bizarrerie de l’hommage de Macron. Rappelons qu’il s’agit du même Macron qui insistait pour distinguer le« grand soldat » Pétain de 1917 du maréchal de 1940 (sans jamais ne serait-ce qu’évoquer le massacre des Rifains en 1925 dirigé par son cher maréchal). Dans un cas, il faut absolument séparer deux temps de la vie, dans l’autre c’est un seul « souffle de l’idéal ». Il faut en conclure que les raisonnements de la pensée complexe sont inaccessibles à un esprit aussi fruste que le mien. Ou bien que cette « complexité » est un mécanisme d’occultation de l’extrême-droite du panthéon personnel du président.
Quoi qu’il en soit, l’image dont bénéficient en France les soldats français passés par le mercenariat est loin d’être « affreuse ». Ce passage dans le privé est globalement ignoré, sauf dans le cas de Bob Denard qui concentre toutes les attentions éclipsant des officiers de plus haut rang (Denard était sous-officier de commando-marine avant sa carrière dans le privé) plus connus au début des années 1960. Le romancier Jean Lartéguy, apologiste des parachutistes français qui occupent la majeure partie de son oeuvre, consacre un roman à la guerre du Katanga (Les chimères noires,1963). Son personnage principal ne s’inspire pas de Denard mais de Faulques. Il s’agit d’un Roger Faulques qui emprunte certains traits au colonel Trinquier (1908-1986). Dans la réalité, Trinquier fut le premier officier contracté par le Katanga pour diriger une armée de mercenaires et instruire une armée locale. Il contacta Faulques qui devait le seconder mais, finalement, fut l’officier de plus haut rang réellement en charge sur le terrain.
Envoyer ses putschistes au Katanga
Le Katanga était, en termes de ressources minières (cuivre et cobalt, notamment), la plus riche province du Congo belge. Le 30 juin 1960 l’indépendance du Congo (Congo-Léopoldville) est proclamée avec comme premier ministre Patrice Lumumba (1925-1961). Quelques jours plus tard, le Katanga fait sécession, avec Moïse Tshombé (1919-1969) comme nouveau chef d’Etat, l’Union minière (société de capital belge) comme principal financier et le soutien de la Belgique. Rapidement, le Katanga fait appel à des mercenaires, surtout pour encadrer ses combattants. Et c’est principalement à Paris que le recrutement a lieu, avec la bénédiction de la cellule africaine de l’Elysée (Jacques Foccart) et le ministre des Armées (Pierre Messmer) et dans le dos du Quai d’Orsay (qui souhaite globalement suivre la ligne adoptée par l’ONU qui condamne la sécession du Katanga).
Pour le pouvoir gaulliste, il ne s’agit pas seulement de se tailler un territoire néo-colonial, intéressant son industrie nucléaire, dans le pré-carré belge. Début 1961, faire formellement démissionner et envoyer en Afrique des militaires qui, pour la plupart, se seraient rebellés, est très opportun. Car Foccart ou Messmer pouvaient raisonnablement penser que Trinquier, Faulques et leurs camarades participeraient d’un soulèvement militaire pro Algérie-française qui couvait (et aura effectivement lieu le 21 avril 1961, c’est le« putsch des généraux »). « C’est sûr que sinon j’en étais ! » affirme d’ailleurs le capitaine Yves de La Bourdonnaye qui ajoute : « Messmer avait bien joué : en nous envoyant en Afrique, il faisait d’une pierre deux coups… » [5]
Combiner violence physique et propagande
Plus intéressant à l’heure où nombre de journalistes s’étonnent de ce que le groupe russe Wagner soit à la fois un pourvoyeur de violence physique (les mercenaires à proprement dit) et de propagande (violence d’une autre nature), en 1961 les mandataires de Moïse Tschombé recrutent aussi des propagandistes à Paris, comme Jacques Duchemin, alors jeune journaliste d’extrême-droite (futur ministre de l’Information de Jean-Bedel Bokassa, empereur de la Centrafrique et officier français, vétéran des guerre d’Indochine et d’Algérie). Plus tard, l’idéologue du Front National, François Duprat, laissera entendre qu’il fut aussi recruté par Tschombé (ce que démentent les chercheurs Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard).
Yves de La Bourdonnaye‐Montluc est chargé de l’action psychologique dans l’état-major katangais, il doit probablement donner son avis sur les effets psychologiques des violences envisagées (autrement dit, les effets sur les populations locales et voisines, ainsi que sur les médias au niveau international, dans le contexte de condamnations répétées de l’ONU).
Cette attention à l’aspect psychologique de la guerre ne doit rien au hasard. Les mercenaires recrutés proviennent de « forces spéciales » (en termes génériques) qui considèrent toujours leurs actions à l’aune des effets psychologiques. Trinquier est l’auteur du principal manuel (le plus connu et rapidement traduit dans de nombreuse langues) de Doctrine de Guerre Révolutionnaire, soit la contre-insurrection à la française [6], dont l’arme psychologique est un élément central. Et il dirigea les GCMA (Groupement de commandos mixtes aéroportés), des forces spéciales en Indochine en 1953. Son manuel, intitulé La guerre moderne (1961) est publié par les éditions de la Table Ronde, dont le directeur Roland Laudenbachest nommé chef de la propagande de l’OAS-Metro.
Arme psychologique (propagande, manipulation, sabotage, attentat, c’est-à-dire toute opération visant d’abord à frapper les esprits plus que du matériel) et forces spéciales sont totalement imbriquées. Et ce dès l’apparition des forces spéciales durant la Seconde Guerre mondiale (les opérations à l’arrière des lignes ennemies ont des objectifs plus psychologiques ; saboter un chemin de fer ne permet pas seulement d’empêcher de transporter des troupes, cela montre la vulnérabilité de la puissance occupante, de même un assassinat ciblé peut provoquer une peur parmi les collabos).
Comme on le voit, les montages de Evgueni Prigojine, le patron de Wagner, qui a aussi des entreprises dédiées à la propagande et manipulation (entre autres, Internet Research Agency, une « usine à trolls ») ne sont pas nouveaux. Plus généralement, la principale « innovation » des Sociétés Militaires Privées (SMP) par rapport à leurs ancêtres les « Affreux » n’est pas une innovation technique mais organisationnelle. Les SMP sont suffisamment grandes et diversifiées pour pouvoir offrir l’ensemble des services qui étaient auparavant fournis par plusieurs prestataires. Ainsi au lieu d’avoir à recruter un Duchemin pour la propagande et un Faulques pour la violence physique, le client actuel peut demander plusieurs services à la même entreprise (depuis la protection rapprochée jusqu’à l’intervention armée en passant par différents types de propagande). Il s’agit donc plus d’une concentration qui implique une forte capitalisation (par exemple, Erik Prince a pu fonder les Blackwater en 1997 grâce à son héritage estimé à plusieurs centaines de millions de dollars) que d’une innovation technique. Cette concentration a cependant un intérêt opérationnel (bien compris par les forces spéciales) puisque une opération militaire (la prestation de violence) doit se combiner avec son pendant propagandiste (diffuser la terreur ou, au contraire, cacher, lisser ou justifier une atrocité commise, par exemple).
Dans les années 1990, quelques Français font la jonction entre leurs aînés (Bob Denard et Cie) et les nouvelles SMP qui se multiplient alors aux Etats-Unis et Grande Bretagne. On y observe cette même « innovation » (concentration, donc). Ainsi, l’ancien GIGN de la cellule antiterroriste de l’Élysée, Paul Barril annonçait : « Un nom unique [Groupe Barril], des compétences multiples », avec des prestations militaro-policières assez diverses et un service de« gestion de crise » comprenant « campagne médiatique de médisance, chantage, menaces, séquestration, disparition, enlèvement, problèmes judiciaires, risques terroristes, formation et recrutement… » [7]. La publicité de l’entreprise ne proposait pas d’organiser des campagnes « médiatique de médisance » mais d’y faire face, il est cependant commun qu’une « Défense » sur le papier se convertisse en attaques dans les faits.
Ainsi, au Rwanda en 1994, Paul Barril va immédiatement après la mort du président Juvénal Habyarimana (6 avril 1994) répandre dans les médias (français surtout) la thèse de l’assassinat politique perpétré par le Front Patriotique Rwandais (FPR), thèse servant de prétexte au déclenchement du génocide (le mot important ici est prétexte, le génocide était préparé et planifié en amont). Comme le racontent dans le détail les journalistes Benoît Collombat et David Servenay dans leur ouvrage consacré aux responsabilités françaises dans le génocide au Rwanda [8], Barril va par la suite inlassablement manipuler médias et enquêtes judiciaires, parvenant même à introduire un membre du clan Habyarimana comme traducteur officiel du juge Jean-Louis Bruguière ! Autant dire que le bureau du juge est devenu un haut-lieu de la propagande négationniste.
Lors de la perpétration du génocide, Barril est aussi contracté pour former des unités d’élite. À ce propos, en 1999 déjà, l’historienne Alison des Forges reportait : « Des sources militaires rwandaises affirment que Barril a été engagé par le ministère rwandais de la Défense pour mener un programme d’entraînement pour 30 à 60 hommes, qui devait ensuite passer à 120, au camp militaire de Bigogwe, dans le nord-ouest du pays. Il devait former une unité d’élite au tir et aux tactiques d’infiltration en vue d’attaques derrière les lignes du FPR. Le nom de code de l’opération était ’Opération Insecticide’, c’est-à-dire une opération visant à exterminer les inyenzi ou ’cafards’. » [9]. (’Cafards’ est le terme que les génocidaires employaient systématiquement pour désigner les Tutsis, notamment dans la tristement célèbre Radio des Milles Collines -RTLM-).
Nous retrouvons des fondamentaux (instruction de la violence physique, manipulations et propagande) des forces spéciales, cette fois exercés par un mercenaire au service d’un pouvoir génocidaire.
La violence, un produit comme un autre ?
Au début des années 2000, un journaliste espagnol, Carlos Resa Nestares, a rédigé une note pour l’ONU sur la violence au Mexique (dont l’expansion vertigineuse commençait à inquiéter sérieusement). Loin de lier uniquement ce phénomène à celui du trafic de drogue (qui en est, bien sûr, une source et un financement importants), il pointait la privatisation de cette violence, c’est-à-dire la multiplication des agents privés vendant de la « sécurité ». Pour illustrer son propos, le journaliste remarquait que loin de disparaitre avec le Cartel du Golfe, les « Zetas » (l’armée privée au service du Cartel) s’était diversifiée afin de survivre à son patron. Une fois celui-ci emprisonné, les Zetas ont compensé leur perte par extorsions, rackets, trafics d’êtres humains, etc. Autrement dit, l’armée privée a cherché d’autres moyens de monnayer son activité (l’exercice de la violence) [10]. Rappelons que les quarante premiers membres de las Zetas étaient des déserteurs des forces spéciales mexicaines formées à Fort Bragg (la plus grande base militaire étasunienne de forces spéciales).
Pour l’entrepreneur en violence, la question des ressources humaines est cruciale. Comme nous l’aurons compris, habituellement celles-ci se trouvent dans les armées (éventuellement les polices) et l’extrême-droite qui sont souvent des vases communicants. Ces lieux sont conçus par l’entrepreneur comme autant de viviers de personnels (des hommes dans leur immense majorité) formés à la violence. Evgueni Prigojine innove en y ajoutant la prison où, selon les rares informations qui nous proviennent, il recrute des personnes particulièrement brutales. Le correspondant du journal Le Monde à Moscou dressait le portrait de quelques-unes de ces recrues de Wagner : « Alexandre Tioutine, par exemple. Cet entrepreneur de Saint-Pétersbourg avait été arrêté en 2018, alors qu’il préparait le meurtre de sa nièce. Durant l’enquête, il était apparu qu’il avait déjà commandité l’assassinat d’un partenaire d’affaires, ainsi que celui de sa femme et de ses enfants de 11 et 15 ans, achevés à la hache » [11]. En l’état, il est impossible de dire si un tel personnage est représentatif des prisonniers envoyés au front avec Wagner. Mais les prisons sont toutes violentes, et les russes certainement pas moins que les autres. Si bien que, quelle que soit la nature des crimes qu’ont pu commettre (ou pas) les prisonniers, la prison a fait office d’école de formation à la violence lors de leur recrutement par Wagner.
À ma connaissance, il n’y a pas de précédent de recrutement de mercenaires dans des prisons, quoique l’idée soit très présente dans de nombreux films d’Hollywood. On peut néanmoins remarquer que les membres des Zetas évoqués plus haut ont fait le chemin inverse. Ils ont d’abord exercé leur violence en tant que forces spéciales de l’armée, c’est-à-dire légitimée par l’Etat mexicain, et ensuite exercé une violence similaire, mais criminelle selon ce même Etat. Ce chassé-croisé mène à concevoir un marché, dans lequel les régulations sont très secondaires, voire inexistantes. Les personnes formées à la violence l’exercent en fonction des demandes des employeurs, et pas du tout en fonction de considérations régulatrices (légales ou légitimantes). En cela, le mercenariat est en soi porteur d’une idéologie ultra-libérale (qui conçoit le marché comme la loi la plus fondamentale). Au monopole de la violence légitime exercée par l’Etat, selon la phrase de Max Weber, cette idéologie répond que quiconque a les moyens de se la payer est légitime pour l’exercer.
Le mariage des extrême-droites avec le marché se réalise dans le mercenariat
Dès lors, on peut avancer l’hypothèse du mercenariat comme l’un des lieux œcuméniques de l’extrême-droite. Il y a vingt ans, des journalistes du Monde Diplomatique interrogeaient des mercenaires français sur leurs idéologies [12]. Presque tous pouvaient être identifiés à l’extrême-droite mais à des familles très différentes (Front National, Occident, royalistes, etc.). « Du coup, on n’aborde pas les sujets qui fâchent », concluait l’un d’eux. C’est pourquoi saisir le phénomène du mercenariat permet d’entreprendre une capacité de ces courants à s’unir malgré leurs différences idéologiques très marquées. Néanmoins, au-delà de son pragmatisme (économique et/ou combattant), le mercenariat porte en soi un message politique qui s’accorde parfaitement à l’une des idéologies qui fait florès parmi les extrême-droites : le « libertarisme » ou l’ultra-libéralisme économique comme arête idéologique. Ainsi, on peut observer une corrélation dans l’ascension du mercenariat et le succès de cette idéologie toujours plus fédératrice à l’intérieur des extrême-droites. Outre ses très puissants financiers, le succès de l’utra-libéralisme doit probablement à sa capacité idéologique à se combiner avec les autres inégalités prônées par les différents courants d’extrême-droite. Considérant que, schématiquement, chacun de ces courants articule son discours sur une inégalité (de race, de civilisation, de genre, de sang, etc.), il lui suffit d’y ajouter une inégalité économique pour se fédérer à l’ultra-libéralisme (ou libertarisme).
Jérémy Rubenstein
[5] Cité par Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l’école française, La Découverte, 2004
[6] Je renvoie ici à mon ouvrage sur la contre-insurrection, Jérémy Rubenstein,Terreur et séduction, La Découverte, 2022
[7] Citépar Philippe Chapleau,“De Bob Denard aux sociétés militaires privéesàla française”, Cultures & Conflits, 52 | 2003, 49-66.https://journals.openedition.org/conflits/977?lang=en
[8] Benoît Collombat et David Servenay, Au nom de la France. Guerres secrètes au Rwanda, La Découverte, 2014
[9] Alison Desforges, Leave None to Tell the Story Genocide in Rwanda, Human Rights Watch, 1999, p. 509 (traduit par DeepL).
[10] Carlos Resa Nestares, « Los Zetas : de narcos a mafiosos. El comercio de drogas ilegales en México », Notas de Investigación, Université autonome de Madrid, 2003.
[11] Benoît Vitkine, Le Monde, https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/28/les-premiers-prisonniers-recrutes-par-wagner-pour-combattre-en-ukraine-retournent-a-la-vie-civile-libres_6159621_3210.html
[12] https://www.monde-diplomatique.fr/2003/08/DOMINGUEZ/10303
paru dans lundimatin#369, le 6 février 2023
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