Le pouvoir K contre l’empire Clarín
Le relatif désintérêt de la presse européenne pour la mort subite de l’ancien président argentin, Nestor Kirchner, le 27 octobre 2010, a fortement contrasté avec la profusion médiatique locale. Durant plus de trois jours, l’ensemble des médias argentins n’ont pratiquement traité que de cela, alors que des centaines de milliers de personnes allaient se recueillir devant le cercueil. Dans la région aussi, le décès du secrétaire de l’UNASUR a occupé une place considérable, suite à ce que le Brésil et l’Equateur décrètent trois jours de deuil.
En Europe, les notes nécrologiques ont été assez unanimes pour décrire un président « controversé », voir « colérique »1
en « conflit permanent », sans qu’il ne manque le désormais invariable
adjectif « populiste » (bien malin le chef d’Etat latino-américain, de
Chavez à Piñera, qui saurait aujourd’hui y échapper). Les articles sont
souvent accompagnés d’une analyse de la situation créée par le décès.
Ici, l’alarmisme alterne avec les expectatives les plus fantaisistes,
mais tous s’accordent pour souligner la position de « faiblesse » de la
présidente Cristina Kirchner suite à la mort de son époux. S’il est
indéniable que la mort de Nestor ouvre des incertitudes, il est pour le
moins hâtif de parler d’un affaiblissement du pouvoir. En réalité, il
s’agit là de l’angle par lequel La Nación etClarín ont abordé le sujet,
respectivement le journal conservateur et le plus populaire du pays.
Dans ce sens Liberation.fr2
illustre bien cette tendance, en citant les deux journaux. Le site
observe certes que La Nación est d’opposition, mais ne juge pas utile de
préciser que Clarín l’est plus encore. Or, les deux quotidiens, en
l’absence d’une alternative politique crédible, représentent la
principale force d’opposition au pouvoir des Kirchner. Les services des
pages internationales ont omis de signaler que leurs sources sont en
conflit ouvert avec le sujet qu’ils traitent. Il apparaît donc ici
intéressant de revenir sur la guerre larvée qui opposent les principaux
médias argentins et la présidence ; un conflit qui jette une lumière
crue sur des aspects jusqu’alors peu connu du grand public, qui découvre
la manière dont s’est constitué le groupe Clarínet sa puissance
tentaculaire dénoncée par un gouvernement qui mène lui-même un jeu
ambigu. Plus généralement, le bras de fer offre une compréhension du
paysage politique actuel particulièrement complexe.
Pour commencer, il convient de préciser que les relations entre le
journal Clarín et le gouvernement des Kirchner (Nestor, puis son épouse
Cristina) était au beau fixe jusqu’au milieu de l’année 2008 ;
jusqu’alors le groupe Clarín S.A avait, par exemple, obtenu du président
de pouvoir fusionner deux entreprise de chaines câblés (Multicanal et
Cablevisión), ce qui lui permettait de dominer le secteur avec une offre
qui écrasait les concurrents. Sa ligne éditoriale lui savait gré des
avantages concédés contre les principes anti-trust. Mais, peu de mois
après l’accession de Cristina Fernandez de Kirchner à la présidence, les
clivages se sont formés autours du premier véritable conflit dit du «
campo ». Il s’agissait d’une opposition à une taxe d’exportation sur les
produits agricoles (visant plus directement le soja, l’un des
principaux moteurs de la croissance des dernières années). Petits et
gros exploitants, aux intérêts normalement divergents, sont entrés en
rébellion ouverte contre le nouvel impôt, avec des coupures de routes
qui créèrent de véritables problèmes d’approvisionnement (principalement
de Buenos Aires, notamment en viande). Ce conflit a reconfiguré le
panorama politique, avec la spectaculaire dissidence de Julio Cobos, le
vice-président, qui a finalement opté pour l’opposition en enterrant la
taxe. Durant ces semaines d’affrontement, Clarín a aussi infléchi sa
ligne éditoriale qui s’est progressivement opposée au gouvernement. Cela
s’explique par la nature du conflit, la direction du groupe ayant de
nombreux intérêts dans le business de l’agro, par exemple son
vice-directeur, José Antonio Aranda, est un grand latifundiste. Cet
intérêt est amplement reflété dans le supplément « Rural » du journal
qui n’a de cesse de louer les vertus des OGM en général, et de Monsanto
en particulier3.
Après le divorce, consommé durant le « conflit du Campo », entreClarín
et les Kirchner, le gouvernement s’est appliqué à casser la position
fortement dominante du groupe Clarín S.A.4.
Les attaques sont de divers ordres, certaines visent à restructurer le
paysage médiatique du pays en limitant les possibilités de monopole,
d’autres s’en prennent plus directement à la constitution du Groupe
Clarín, voir à la personne de sa présidente Ernestina Herrera de Noble.
C’est ainsi que se déploie, sous l’œil parfois incrédule du grand
public, l’histoire très obscure du principal média argentin. Revenons
sur l’ensemble de ces « attaques » qui nous offre une vue plongeante sur
les relations entre les pouvoirs politiques et médiatiques souvent
imbriqués et sur l’inquiétante histoire de la constitution d’un grand
groupe de médias.
Papel Prensa
En effet, l’une des offensives de la présidence de la République contre
le groupe Clarín a constitué à révéler l’histoire à l’origine de sa
place dominante, qui remonte à la dernière dictature. En 2010, le
gouvernement a fait mine de découvrir la ténébreuse affaire et s’est
porté partie civile dans un procès intenté pour des irrégularités
supposées – qui impliqueraient le crime de lèse humanité – dans le
rachat de Papel Prensa, l’entreprise qui détient le monopole de la
production nationale de papier journal. L’achat s’effectue entre
septembre 1976 et janvier 1977, l’actionnaire principale est alors Lidia
Graiver, dont le mari –un des hommes d’affaires parmi les plus
puissants d’Argentine – est mort quelques mois plus tôt dans un accident
d’avion au Mexique. Selon la veuve, les pressions sont multiples pour
qu’elle cède ses parts de Papel Prensa aux journaux La Nación, Clarín et
La Razón. Elle affirme que le fondé de pouvoir de Clarín, Héctor
Magnetto – aujourd’hui directeur exécutif du groupe – l’a directement
menacé : « Signez ou cela vous coûtera la vie et celle de votre fille »5
lui aurait intimé l’homme d’affaires. Les conditions de la vente, à un
coût excessivement bas accompagné d’un échelonnement très avantageux,
offre une crédibilité à son témoignage. Par ailleurs, elle fut ensuite
séquestrée, de même que la plupart des membres de la famille Graiver,
dont la dictature voulait casser le groupe économique6.
Le contrôle de Papel Prensa a permis aux principaux journaux, pour le
moins accommodant avec le régime, d’exercer une véritable censure sur
les autres titres. L’entreprise avait été fondée en 1972, avec l’Etat
comme actionnaire minoritaire, afin de pourvoir le pays d’une production
de papier. David Graiver en devient le principal actionnaire en 1975,
mais meurt avant que la première usine soit inaugurée en 1976. Celle-ci
permet d’offrir du papier journal à un coût trois fois moindre que celui
importé. L’entreprise était donc en mesure d’assurer un bénéfice, ou
non, au journal demandeur. Ce contrôle de fait sur l’ensemble de la
presse du pays a persisté bien après la fin de la dictature, tandis que
le Groupe Clarín a multiplié ses journaux, acheté des chaines de
télévision et de radio, puis devint fournisseur de chaines câblés et
d’Internet. Il est aujourd’hui omniprésent dans tous les médias
argentins.
L’« affaire » Noble
La seconde attaque détournée, ou comprise comme telle, contreClarín S.A.
a visé directement la personne de sa présidente. Cette fois encore il
faut remonter aux premiers mois de la dictature, durant lesquels Mme
Noble a adopté deux enfants, Felipe et Marcela. En Argentine, une des
modalités de la répression a consisté en l’appropriation des enfants des
victimes, que les Grands-Mères de la Place de Mai continuent
aujourd’hui encore à chercher7.
Or, de nombreuses irrégularités ont été remarquées dans l’adoption des
enfants Noble, qui laissent planer un doute que les héritiers ont
longtemps évité de lever; ils refusent de se soumettre à des tests ADN8.
En 2002, le juge fédéral Roberto Marquevich envoie en prison Mme Noble
pour les soupçons qui pèsent dans la procédure d’adoption. Le juge a mis
en détention provisoire une des personnes les plus influente du pays,
car il a la preuve qu’au moins l’un des actes de naissance est un faux,
son numéro d’émission est fantaisiste, de même que l’adresse de la mère
adoptive9.
Formellement, cela suffit pour conclure à l’usage de faux. Plus
profondément, la preuve formelle ne fait que confirmer de très nombreux
indices. Le juge paye cher son audace, le dossier lui est retiré et il
est destitué peu après pour « faute grave », tandis que Mme Noble a été
libéré après six jours de détention. Le dossier passe alors entre les
mains d’un autre juge, Conrado Bergesio10;
bien moins zélé que son collègue, il est aussi dessaisi du dossier par
un procureur… sept ans plus tard pour avoir « tardé sans nécessité »11.
Entre temps, en novembre 2009, une résolution législative permet au
juge de recueillir la preuve contre la volonté du donnant – une mesure
souvent présentée comme directement mise en place en fonction du dossier
Noble. La magistrate qui remplace Bergesio n’a pas tardé à user de ses
nouvelles prérogatives, en exigeant des fils Noble qu’ils se soumettent
aux tests. La famille Noble a cependant réussi, par différentes
procédures légales, à ajourner l’examen des héritiers du groupe Clarín12.
Outre ces volets qui renvoient à de sombres histoires emblématiques de
l’Histoire récente argentine, le gouvernement a sanctionné plusieurs
mesures, résolution et lois visant à casser les monopoles médiatiques en
général, et celui de Clarín en particulier.
Les buts « séquestrés »
La première offensive dans ce sens s’est traduite par une mesure très
populaire annoncée en août 2009 : la gratuité des retransmissions des
matchs de football. Auparavant, un contrat liait depuis 1991 l’AFA (la
fédération argentine de football) et TyC (une des chaînes phares de
Clarín), cette dernière revendait les droits de retransmission aux
chaînes généralement câblés. L’accord prévoyait que TyC reversait 50%
des bénéfices à l’association sportive. Mais, entre temps, Clarín est
devenu le principal opérateur de chaînes câblées, si bien que TyC
vendait essentiellement les droits à des chaines appartenant à la même
holding. Elle avait donc tout intérêt de vendre au plus bas, l’AFA étant
le seul perdant13.
Le président de cette dernière, Julio Grondona, a su profiter au
maximum du conflit entre Clarín et le gouvernement pour tirer son
épingle du jeu : l’AFA a rompu le contrat qui le liait à TyC pour se
tourner vers l’Etat, qui a payé le prix fort. Ainsi, la présidente
Cristina Fernández de Kirchner a pu sollenalement annoncé : “Ils
séquestrent les buts jusqu’au dimanche, comme ils séquestrent les images
et les mots, ou ont séquestrés 30 milles Argentins. Je ne veux plus
d’une société de séquestration, je veux une société chaque jour plus
libre”. La comparaison avec la dictature a été très mal reçu par un
certain nombre d’associations qui dénoncent l’instrumentalisation de la
mémoire, ainsi que par Adolfo Pérez Esquivel (prix Nobel de la Paix
octroyé en 1980 pour son rôle en faveur des Droits de l’Homme durant la
dictature)14.
Quoiqu’il en soit, et en plus de sa très grande popularité, la mesure
est un dur coup porté aux opérateurs privés fournissant les chaines
câblés (dans le cas de Clarín S.A., le groupe possède à la fois les
principaux opérateurs et nombres de chaînes que les premiers
fournissent). L’attrait de la télévision câblée pour le grand public
provenait pour bonne part de l’exclusivité des retransmissions
footballistiques. Les entreprises Cablevision et Multicanal représentent
60% du marché et appartiennent toutes deux à ClarínS.A.; bien que la
concentration se soit réalisée avec l’accord de l’administration
Kirchner (avant le commencement du conflit), celle-ci refuse depuis un
an que les deux entreprises fusionnent.
Ley de medios
Plus ambitieuse, la dite Ley de Medios (loi des médias) se veut le cadre
législatif qui doit permettre l’apparition de nombreuses chaines de
radio et télévision associatives et communautaires (dans le sens local).
Elle est aussi, sur certains points, spécialement destinée à casser le
groupe Clarín, rendant illégale certaines concentrations
monopolistiques. Il est ainsi interdit aux propriétaires de chaines de
télévision d’être aussi le fournisseur du câble, soit exactement la
condition de Clarín, propriétaire de nombreuses chaines et principal
installateur du câble. Mais ce dernier a réussi à bloquer l’exécution de
la nouvelle loi, un juge fédéral la considérant inconstitutionnelle et
portant atteinte aux droits des usagers. Il est probable que la bataille
judiciaire se poursuive durant les prochains mois. Mais, au-delà de cet
énième round entre la présidence et le groupe de médias, l’application
de la loi permettrait une effective déconcentration des médias et
l’apparition de petites chaines locales dans l’ensemble du territoire
argentin (avec 33% des fréquences qui sont réservées aux associations
sans but lucratif, ainsi qu’une promotion des médias universitaires dans
des conditions peu spécifiées par la loi). Jusqu’alors les très peu
nombreuses radios associatives, ou alternatives aux grands groupes,
bénéficiaient de statuts précaires renouvelables chaque année, sans
véritable reconnaissance pérenne. Il s’agissait généralement de radios
pirates qui imposaient par le fait leur existence, parfois reconnue
précairement par les autorités.15
Fibertel
La dernière en date, et probablement la plus procédurière des attaques
concerne le fournisseur Internet du groupe, Fibertel. Le gouvernement a
profité d’une irrégularité dans la fusion entre Cablevision et Fibertel,
ou plus exactement la dissolution de la seconde qui était pourtant
propriétaires des concessions. S’il obtenait gain de cause –la partie
est loin d’être gagnée étant donné les multiples recours judiciaires
dont ne se privent pas d’utiliser les avocats de Clarín– le groupe
perdrait l’un de ses secteurs actuellement les plus rentable, avec le
développement exponentiel d’internet dans le pays.
Les dossiers sur lesquels le gouvernement s’appuie pour éroder le
pouvoir du Groupe Clarín, qu’il s’agisse de ceux relevant de son
histoire ou des lois contre les concentrations médiatiques, sont
solides. Cela ne doit pas pour autant aveugler sur les motivations
réelles des Kirchner. Rappelons que durant leur première présidence
(2003-2007), rien n’a été fait pour éclaircir les conditions d’adoption
des héritiers Noble, que le Groupe a pu créer des synergies qui lui ont
offert un presque monopole sur les chaines câblés, il serait enfin
ingénu de croire que le lourd dossier de Papel Prensa n’ait été
découvert qu’en 2010. Il s’agit d’un conflit spectaculaire entre deux
pouvoirs auparavant relativement associés, le politique et le
médiatique. Le pouvoir du kirchérisme ne pourra se maintenir que s’il
réussi à affaiblir notablement le pouvoir de nuisance de Clarin et s’il
obtient de contrecarrer l’information de son adversaire. A cet effet, le
gouvernement a favorisé la construction d’un autre groupe de médias,
dont la ligne éditoriale est résolument favorable aux Kirchner.
Constitution du groupe Szpolski
En attendant des effets de la loi sur les médias, le grand bénéficiaire
de la bataille entre les principaux journaux et le gouvernement est
Sergio Szpolski, à la tête d’un groupe de médias en pleine expansion.
Celle-ci s’explique entre autre par une spectaculaire croissance des
communications officielles – principale aide directe de l’Etat aux
médias -, en augmentation de 400% en deux ans, période durant laquelle
le journal Clarín a perdu 61% -il faut cependant noter que Radio Mitre,
la principale radio du groupe, a augmenté ses parts de 139% durant le
même temps16.
Szpolski, ainsi que quelques journaux, en particulier l’emblématique
quotidien de gauche Pagina 12, se sont nettement positionnés en faveur
des Kirchner. En retour le groupe s’étend et se consolide. Il n’est pour
l’instant qu’un poids moyen en comparaison avec le mastodonteClarín,
mais il accumule les places stratégiques. Cela lui permet de jouer un
rôle moteur dans la campagne qui se profile pour les Présidentielles de
2011 et, selon les résultats des élections, d’occuper une place de choix
durant le prochain mandat, en porte-parole du kirchénrisme, que
celui-ci soit au pouvoir ou dans l’opposition. Il n’est d’ailleurs pas
exclu que le groupe se repositionne tout aussi avantageusement sous un
autre gouvernement, à condition que celui-ci continue à le nourrir de
deniers publics.
A la lumière de la guerre larvée entre Kirchner et le principal groupe
de médias, qui offre une vue imprenable sur le fonctionnement de
l’information en Argentine, le traitement éditorial dans les principaux
médias européens apparaît très partial, pour ne pas dire partisan. Ainsi
s’esquisse une relation entre les grands journaux nationaux et leurs
homologues des pays centraux. Que ce soit du fait d’intérêts communs, de
lignes idéologiques partagées ou bien de la paresse des journalistes
qui reprennent de manière acritique les arguments de la Nación et
Clarín, la politique argentine apparaît sous le seul prisme de
l’opposition pour le commun des lecteurs européens.
Marion Brunet, Figaro, 27/10
Pour exemple, http://www.clarin.com/rural/genetica-choclo-fortalece_0_354564594.html. Le groupe est aussi l’un des organisateurs de « ExpoAgro », le grand raout annuel de l’agriculture industrielle. http://www.expoagro.com.ar/vertodas.php?se=3
Outre le journal de plus grand tirage, un groupe de titres (journaux,
hebdo etc.), des chaînes de télévision et de radio, ainsi que le
principal fournisseur d’internet.
Déclaration de Mme Lidia Papaleo, épouse Graiver, devant la commission du Secrétariat du commerce intérieur, 2 août 2010.
Suite à la mort du fondateur du groupe David Graiver, notamment
soupçonné d’avoir servie de banquier aux guérilleros péronistes
(Montoneros), le groupe est effectivement démantelé.
En février 2010, le 101ème fils de disparu a recouvré son identité
biologique. Les Grands-Mères de la Place de mai estiment à environ 500
le nombre d’enfants appropriés durant la dictature.
En décembre 2010, les héritiers Noble ont a nouveau refusé de se soumettre au test ADN, pourtant exigé par un juge fédéral.
L’ancien juge Marquevich remarque que M. Bergesio a fait parti durant
les années soixante-dix du tribunal anti-subversif, c’est-à-dire du
versant judiciaire de la répression, pour laquelle la « subversion » a
été un concept très extensif. http://notas.desaparecidos.org/2010/04/felipe_y_marcela_noble_son_hij.html
http://www.diarioperfil.com.ar/edimp/0472/articulo.php?art=21918&ed=0472 (perfil 29 mai 2010).
Outre l’identité de sa mère par adoption, le cas de Marcela Noble occupe
une place particulière dans le lourd dossier des enfants appropriés,
car la propre fondatrice des Grand-Mère des Place de Mai (Chicha Marini)
est convaincue qu’il s’agit de sa petite-fille.
“Operativo fútbol para todos”, Jorge Fontevecchia, Perfil, 16 de Agosto de 2009
A Buenos Aires, la radio La Tribu, fondée en 1989, illustre bien cette précarité de longue période.
http://www.diarioperfil.com.ar/edimp/0501/articulo.php?art=24047&ed=0501Jérémy Rubenstein, décembre 2010
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