Simplisme et complot, deux lectures opposées
J’avoue souvent préférer la simplicité, voire le simplisme, à la complexité. J’ai même eu tendance à me référer à des complots pour expliquer certains évènements. Pire, en fait, je n’ai pas l’intention de changer sur ces points. Mais il est vraiment temps de préciser ce qu’on entend par simplicité et complexité. Ce n’est pas la même chose de dire que puisqu’une centaine de personnes détiennent la moitié des richesses mondiales, elles sont responsables de la plupart de maux de l’humanité, et dire que puisque Daesh est contre Bashar, la rébellion syrienne est djihadiste. Ce sont certes deux propositions simples mais elles ont des fonctions totalement différentes. Dans un cas, le chiffre illustre toutes les injustices, la destruction de la planète et la captation de toutes les richesses par une oligarchie dont on peut clairement identifier les noms et prénoms de ses membres. Cela n’éclaire pas tous les rouages permettant cette aberration mais ça désigne le problème majeur de notre t